Témoignage de Robert Waldman

*L’expert en addictions Robert Waldman – l’avant-dernier témoin de la défense – a dit que Michael avait reçu des doses "inhabituellement importantes" d’antidouleurs Demerol lors de ses fréquentes visites à son dermatologue.
*Waldman a dit que MJ était devenu physiquement dépendant à cet antidouleur et qu’il était probablement accro.
*L’avocat de la défense Ed Chernoff a commenté le dossier médical de MJ chez son dermatologue, le Dr Arnold Klein, qui a montré que chaque fois que Jackson y allait pour du botox ou pour suivre un traitement anti-transpirant (des procédures relativement douloureuses), il recevait une dose importante de Demerol.
*MJ a commencé ses "traitements" en mars 2009, quand il recevait 200 mg de Demerol par visite. En mai, il recevait 300 mg.
*Le Dr Waldman a aussi dit que MJ souffrait probablement de symptômes de manque, ce qui inclut l’insomnie, un état que connaissait le chanteur.
*Pendant un contre-interrogatoire extrêmement tendu, Waldman a admis qu’il ne pouvait pas dire avec certitude si MJ était accro au Demerol, mais il le diagnostique comme ayant été "dépendant".

Témoignage de Paul White

L’anesthésiste et expert en Propofol Paul White – le dernier témoin de la défense – a modifié son constat initial disant que Michael avait pu avaler du Propofol White a témoigné que sa théorie initiale, disant que l’ingestion de Propofol avait pu être fatale au chanteur – théorie qu’il avait incluse dans un précédent rapport rédigé pour la défense – était juste une suggestion plausible, pas une conclusion ferme. Pendant les plaidoiries d’ouverture, la défense avait prétendu que le Roi de la Pop s’était lui-même tué en avalant du Propofol… mais cette théorie n’a pas fait long feu après qu’une étude ait révélé que le fait de boire du Propofol ne pouvait pas être fatal.

Autres points importants :
*L’avocat de la défense J. Michael Flanagan a jeté un pavé dans la mare en demandant à White s’il pouvait justifier le fait qu’on administre du Propofol, puis qu’on laisse le patient. White a répondu : "Absolument pas".
*White a dit que selon lui Jackson ne pouvait pas être mort à cause de la quantité de Propofol que Murray dit avoir donné au chanteur.